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Description
Le projet urbain conçu et en partie mis en œuvre, à partir 1784, par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux pour la reconstruction du palais de justice et des prisons d'Aix-en-Provence, est la dernière grande étape de travaux à avoir donné aux places Verdun-Prêcheurs leurs dispositions actuelles.
Après avoir envisagé plusieurs emplacements à l'extérieur de la ville, Ledoux propose d'établir son complexe judiciaire, sur le site de l'ancien palais comtal. Son projet prévoyant de séparer les fonctions de justice et de punition, jusqu’alors imbriquées, Ledoux imagine deux bâtiments aux formes et aux caractères architecturaux distincts, selon le principe de l’architecture « parlante », ce qui présente un grand nombre de contraintes dans un quartier à l’urbanisme resserré.
Outre la démolition du palais, déjà presque achevée, il faut ainsi procéder aussi à celle d’un grand nombre d’immeubles. Rompant avec le parcellaire imbriqué de la ville médiévale, le nouvel ensemble est assujetti aux axes directeurs et aux perspectives du quartier de Villeneuve, crée à la fin du XVIe siècle. C.-N. Ledoux implante l'axe du palais de justice dans le prolongement de la rue Émeric-David. Il crée ainsi, avec la place du Palais (actuelle place de Verdun), le dégagement nécessaire pour mettre en valeur la façade du nouveau bâtiment judiciaire. Construites à l’arrière de ce dernier, les prisons (actuelle Cour d'Appel) sont, quant à elles, décalées vers le nord, afin de s'ouvrir dans l'axe de la rue Manuel. Alors que les fondations sortaient de terre, le projet fut arrêté par la Révolution française. Resté en l'état 30 ans durant, le chantier ne sera repris qu'en 1822, par l'architecte départemental Michel-Robert Penchaud, mais sur un plan simplifié. Il s’achève en 1832.
Après avoir envisagé plusieurs emplacements à l'extérieur de la ville, Ledoux propose d'établir son complexe judiciaire, sur le site de l'ancien palais comtal. Son projet prévoyant de séparer les fonctions de justice et de punition, jusqu’alors imbriquées, Ledoux imagine deux bâtiments aux formes et aux caractères architecturaux distincts, selon le principe de l’architecture « parlante », ce qui présente un grand nombre de contraintes dans un quartier à l’urbanisme resserré.
Outre la démolition du palais, déjà presque achevée, il faut ainsi procéder aussi à celle d’un grand nombre d’immeubles. Rompant avec le parcellaire imbriqué de la ville médiévale, le nouvel ensemble est assujetti aux axes directeurs et aux perspectives du quartier de Villeneuve, crée à la fin du XVIe siècle. C.-N. Ledoux implante l'axe du palais de justice dans le prolongement de la rue Émeric-David. Il crée ainsi, avec la place du Palais (actuelle place de Verdun), le dégagement nécessaire pour mettre en valeur la façade du nouveau bâtiment judiciaire. Construites à l’arrière de ce dernier, les prisons (actuelle Cour d'Appel) sont, quant à elles, décalées vers le nord, afin de s'ouvrir dans l'axe de la rue Manuel. Alors que les fondations sortaient de terre, le projet fut arrêté par la Révolution française. Resté en l'état 30 ans durant, le chantier ne sera repris qu'en 1822, par l'architecte départemental Michel-Robert Penchaud, mais sur un plan simplifié. Il s’achève en 1832.
Images
Nom affiché
Le projet contrarié de Claude-Nicolas Ledoux