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Description
Avec la réunion du Comté de Provence au royaume de France, le palais comtal devient, en 1501, le siège des nouvelles administrations de la province. C’est désormais le Parlement de Provence.
Y cohabitent la majorité des organes du pouvoir et du commandement provincial : Chambres du Parlement, instances de la Cour des Comptes, bureau des finances, justice de la Sénéchaussée, appartements du Gouverneur de Provence, prisons. Le bâtiment est devenu un site complexe, aux fonctions enchevêtrées, dont le prestige des stratifications renvoie aux origines romaines de la ville.
La Cour d’Aix a un important pouvoir administratif et réglementaire. Elle intervient pour autoriser les statuts municipaux, prendre des précautions en matière de santé, surveiller les personnes suspectes, contrôler le fonctionnement des corps de métier, assurer l’ordre dans la rue, produire de nombreux règlements.
Principale instance judiciaire de la province et symbole de l’ordre ancien, le parlement est un site majeur de l’identité de la cité, en bien comme en mal. Un vieux proverbe provençal disait du reste qu’il était, avec le Mistral et la Durance l’un des trois fléaux de la Provence.
Le Parlement est aussi mêlé à l’histoire nationale ; il est, en effet, un des intermédiaires entre le Roi et les habitants de son ressort. Par le droit d’enregistrement des édits, lettres patentes et ordonnances de la royauté, il joue le rôle d’un véritable journal officiel. Par la pratique du droit de remontrances, il exprime des revendications locales ou de plus large portée. De tous les corps qui peuvent se plaindre au Roi ou lui faire des suggestions, il est le plus efficace. Lors de certaines périodes de crise ou d’intense activité politique (guerres de religion, Fronde, affaires du jansénisme, mouvements d’opposition fiscale), il occupe le devant de la scène.
Le quartier qui environne ce monument présente une physionomie originale. S’y loge la foule des suppôts du Palais, avocats, procureurs, le peuple de la basoche et tous ceux qui vivent des activités dérivées de la Cour. S’y élèvent aussi de nombreux hôtels aristocratiques, appartenant aux vieilles familles qui n’ont pas cédé à l’attraction du Cours et du quartier Mazarin.
Y cohabitent la majorité des organes du pouvoir et du commandement provincial : Chambres du Parlement, instances de la Cour des Comptes, bureau des finances, justice de la Sénéchaussée, appartements du Gouverneur de Provence, prisons. Le bâtiment est devenu un site complexe, aux fonctions enchevêtrées, dont le prestige des stratifications renvoie aux origines romaines de la ville.
La Cour d’Aix a un important pouvoir administratif et réglementaire. Elle intervient pour autoriser les statuts municipaux, prendre des précautions en matière de santé, surveiller les personnes suspectes, contrôler le fonctionnement des corps de métier, assurer l’ordre dans la rue, produire de nombreux règlements.
Principale instance judiciaire de la province et symbole de l’ordre ancien, le parlement est un site majeur de l’identité de la cité, en bien comme en mal. Un vieux proverbe provençal disait du reste qu’il était, avec le Mistral et la Durance l’un des trois fléaux de la Provence.
Le Parlement est aussi mêlé à l’histoire nationale ; il est, en effet, un des intermédiaires entre le Roi et les habitants de son ressort. Par le droit d’enregistrement des édits, lettres patentes et ordonnances de la royauté, il joue le rôle d’un véritable journal officiel. Par la pratique du droit de remontrances, il exprime des revendications locales ou de plus large portée. De tous les corps qui peuvent se plaindre au Roi ou lui faire des suggestions, il est le plus efficace. Lors de certaines périodes de crise ou d’intense activité politique (guerres de religion, Fronde, affaires du jansénisme, mouvements d’opposition fiscale), il occupe le devant de la scène.
Le quartier qui environne ce monument présente une physionomie originale. S’y loge la foule des suppôts du Palais, avocats, procureurs, le peuple de la basoche et tous ceux qui vivent des activités dérivées de la Cour. S’y élèvent aussi de nombreux hôtels aristocratiques, appartenant aux vieilles familles qui n’ont pas cédé à l’attraction du Cours et du quartier Mazarin.
Images
Nom affiché
1501, le Parlement de Provence