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Description
Durant l’Antiquité, Aix-en-Provence était ceinturée par une fortification dont les fouilles archéologiques révèlent progressivement le tracé. Celui-ci est bien connu à l’ouest où la muraille traverse l’ancien enclos de la Seds. Au nord, l’enceinte doit sans doute être restituée en rive sud de l’avenue Henri-Pontier. À l’angle nord-est de l’actuel parking Pasteur, elle s’infléchissait vers le sud, empruntant le tracé de la rue Pierre-et-Marie-Curie. Un fragment de sa maçonnerie a été observé en fondation de la façade du palais de l’archevêché.
Au sud-est, elle aboutissait à une porte monumentale, la porte dite d’Italie, par laquelle la voie Aurélienne pénétrait dans la ville. Au sud, son tracé est inconnu, mais on le restitue traditionnellement au niveau de la rue Espariat ; à l’ouest, des fouilles ont révélé un segment de la courtine et une tour circulaire en rive nord de la rue Irma-Moreau.
Deux portes sont connues : celle d’Italie (elle se trouvait sous l’actuel palais de justice) et celle d’Arles, découverte en partie inférieure de l’actuel cours des Minimes. D’autres doivent être restituées au passage de la route de Marseille, au sud, et de celle des Alpes, au nord.
Partout où elle a été observée, la fortification est construite en petit appareil calcaire. Elle était ceinturée par une voie de contournement (lisse extérieure) qui évitait l’engorgement du centre-ville par le transit routier.
Bien que la ville romaine soit aujourd’hui invisible au passant, sa structure reste particulièrement présente à travers la voirie contemporaine. Beaucoup de rues actuelles sont, en effet, les héritières soit de portions de lisses extérieures (avenue Henri-Pontier, rues Irma-Moreau, de l’Aigle d’Or, des Boeufs, Espariat, Pierre-et-Marie Curie), soit de rues antiques (rues Célony, Gaston de Saporta, Jacques de La Roque, du Bon-Pasteur, cours des Minimes, avenue de la Molle…).
Au sud-est, elle aboutissait à une porte monumentale, la porte dite d’Italie, par laquelle la voie Aurélienne pénétrait dans la ville. Au sud, son tracé est inconnu, mais on le restitue traditionnellement au niveau de la rue Espariat ; à l’ouest, des fouilles ont révélé un segment de la courtine et une tour circulaire en rive nord de la rue Irma-Moreau.
Deux portes sont connues : celle d’Italie (elle se trouvait sous l’actuel palais de justice) et celle d’Arles, découverte en partie inférieure de l’actuel cours des Minimes. D’autres doivent être restituées au passage de la route de Marseille, au sud, et de celle des Alpes, au nord.
Partout où elle a été observée, la fortification est construite en petit appareil calcaire. Elle était ceinturée par une voie de contournement (lisse extérieure) qui évitait l’engorgement du centre-ville par le transit routier.
Bien que la ville romaine soit aujourd’hui invisible au passant, sa structure reste particulièrement présente à travers la voirie contemporaine. Beaucoup de rues actuelles sont, en effet, les héritières soit de portions de lisses extérieures (avenue Henri-Pontier, rues Irma-Moreau, de l’Aigle d’Or, des Boeufs, Espariat, Pierre-et-Marie Curie), soit de rues antiques (rues Célony, Gaston de Saporta, Jacques de La Roque, du Bon-Pasteur, cours des Minimes, avenue de la Molle…).
Images
Nom affiché
La fortification