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Description
Bien qu’elle ait disparu lors de la démolition du palais comtal, la porte d’Italie, par laquelle la voie Aurélienne entrait dans la ville, est bien connue grâce à une riche iconographie. Encadrée par deux tours de flanquement circulaires, elle ouvrait sur une cour intérieure fermée, selon un schéma très classique dans l’Antiquité.
La tour ouest, dénommée tour du Trésor à l’Époque moderne, est la plus aisément restituable grâce au dessin qu’en a fait A.-E. Gibelin peu avant sa démolition ; la tour est, dite du Chaperon, est représentée sur un dessin du peintre Jean-Antoine Constantin, qui n’en montre que les étages supérieurs. Construites en grand appareil, ces deux tours ont les mêmes caractéristiques architecturales. Distantes d’environ 20 m, elles mesuraient 9 m de diamètre pour 24 m de hauteur environ, dimensions que l’on retrouve dans plusieurs portes urbaines de Narbonnaise : porte de Roquemaure à Orange, des Mourgues à Arles ou encore à Nîmes. Aussi hautes que le mausolée qui s’élevait 9 m en avant d’elles, elles avaient également une silhouette assez proche de ce dernier, qui montre le souci qu’ont eu les constructeurs d’appareiller ces trois édifices, même si le mausolée, plus tardif, présentait plus de fantaisie.
Les plans du XVIIIe siècle permettent aussi de restituer la configuration générale de la cour intérieure, dans laquelle il faut voir un dispositif plus scénographique que défensif. Au Ier s. de notre ère, temps de la « pax romana », ce type de construction a comme vocation de monumentaliser l’entrée de ville, soulignée ici par la forme curviligne du segment de courtine compris entre les deux tours. Il participe d’une volonté scénographique que l’on retrouve dans la porte des Gaules à Fréjus. La présence de cette cour en arrière de la porte pourrait aussi expliquer l’absence de traces d’ancrage de la courtine sur les tours. La fortification a, en effet, pu venir se raccrocher aux murs qui l’encadrent.
La tour ouest, dénommée tour du Trésor à l’Époque moderne, est la plus aisément restituable grâce au dessin qu’en a fait A.-E. Gibelin peu avant sa démolition ; la tour est, dite du Chaperon, est représentée sur un dessin du peintre Jean-Antoine Constantin, qui n’en montre que les étages supérieurs. Construites en grand appareil, ces deux tours ont les mêmes caractéristiques architecturales. Distantes d’environ 20 m, elles mesuraient 9 m de diamètre pour 24 m de hauteur environ, dimensions que l’on retrouve dans plusieurs portes urbaines de Narbonnaise : porte de Roquemaure à Orange, des Mourgues à Arles ou encore à Nîmes. Aussi hautes que le mausolée qui s’élevait 9 m en avant d’elles, elles avaient également une silhouette assez proche de ce dernier, qui montre le souci qu’ont eu les constructeurs d’appareiller ces trois édifices, même si le mausolée, plus tardif, présentait plus de fantaisie.
Les plans du XVIIIe siècle permettent aussi de restituer la configuration générale de la cour intérieure, dans laquelle il faut voir un dispositif plus scénographique que défensif. Au Ier s. de notre ère, temps de la « pax romana », ce type de construction a comme vocation de monumentaliser l’entrée de ville, soulignée ici par la forme curviligne du segment de courtine compris entre les deux tours. Il participe d’une volonté scénographique que l’on retrouve dans la porte des Gaules à Fréjus. La présence de cette cour en arrière de la porte pourrait aussi expliquer l’absence de traces d’ancrage de la courtine sur les tours. La fortification a, en effet, pu venir se raccrocher aux murs qui l’encadrent.
Images
Nom affiché
Porte de ville à cour intérieure