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Description
La requalification des places de Verdun et des Prêcheurs, et des rues voisines a donné lieu à deux importantes fouilles archéologiques préventives, entre 2016 et fin 2018. L’une d’elles a porté sur le cimetière aménagé devant le couvent des prêcheurs (place des Prêcheurs) ; l’autre sur le palais comtal et les îlots qui l’environnaient (place de Verdun).
Alors que l'espace dédié aux recherches n'était pas encore intégralement ouvert et exploré, s’est très rapidement posée la question de la conservation des vestiges. Seul parti possible, le projet a consisté à réserver l’emprise de trois vitrines dans le pavement de la place de Verdun, en avant du palais de Justice. C’est sur le palais comtal que s’est porté le choix de présentation. Outre son mur de façade sud-est et une de ses caves, il a également été décidé de montrer un segment de la voirie moderne, l'ancienne rue du Palais disparue, pour cadrer l'environnement urbain de l'édifice comtal.
L'insertion du projet de valorisation dans le programme d’aménagement du parvis du palais de Justice a constitué un point critique, car s'il en imposait la modification, il ne devait en aucun cas en dénaturer le parti pris architectural et urbain, qui a privilégié la mise en scène du palais de Justice. C'est donc en fonction du calepinage dessiné par le cabinet d'architecte Garcia-Diaz, maître d'œuvre du projet de requalification, qu'ont été découpés les trois « jours » vitrés à travers lesquels les vestiges, éclairés nuit et jour, sont visibles. Structurée en fonction du quartier contemporain, l'implantation des vitrines crée ainsi deux niveaux de lecture distincts, fonctionnant comme deux calques historiques.
En surface, le dessin du projet actuel qui valorise la composition urbaine imaginée par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, elle-même calquée sur le plan d'urbanisme du quartier de Villeneuve, premier quadrillage orthonormé d’Aix-en-Provence remontant à la fin du XVIe siècle. En profondeur, les orientations radicalement différentes du plan d'urbanisme d’Ancien Régime, défait, mais toujours présent en sous-sol et dans l'espace urbain environnant.
Alors que l'espace dédié aux recherches n'était pas encore intégralement ouvert et exploré, s’est très rapidement posée la question de la conservation des vestiges. Seul parti possible, le projet a consisté à réserver l’emprise de trois vitrines dans le pavement de la place de Verdun, en avant du palais de Justice. C’est sur le palais comtal que s’est porté le choix de présentation. Outre son mur de façade sud-est et une de ses caves, il a également été décidé de montrer un segment de la voirie moderne, l'ancienne rue du Palais disparue, pour cadrer l'environnement urbain de l'édifice comtal.
L'insertion du projet de valorisation dans le programme d’aménagement du parvis du palais de Justice a constitué un point critique, car s'il en imposait la modification, il ne devait en aucun cas en dénaturer le parti pris architectural et urbain, qui a privilégié la mise en scène du palais de Justice. C'est donc en fonction du calepinage dessiné par le cabinet d'architecte Garcia-Diaz, maître d'œuvre du projet de requalification, qu'ont été découpés les trois « jours » vitrés à travers lesquels les vestiges, éclairés nuit et jour, sont visibles. Structurée en fonction du quartier contemporain, l'implantation des vitrines crée ainsi deux niveaux de lecture distincts, fonctionnant comme deux calques historiques.
En surface, le dessin du projet actuel qui valorise la composition urbaine imaginée par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, elle-même calquée sur le plan d'urbanisme du quartier de Villeneuve, premier quadrillage orthonormé d’Aix-en-Provence remontant à la fin du XVIe siècle. En profondeur, les orientations radicalement différentes du plan d'urbanisme d’Ancien Régime, défait, mais toujours présent en sous-sol et dans l'espace urbain environnant.
Images
Nom affiché
La valorisation des places