E - L'Antiquité - La fortification

Soumis par aix le mer 25/09/2019 - 16:47
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Description
Durant l’Antiquité, Aix-en-Provence était ceinturée par une fortification dont les fouilles archéologiques révèlent progressivement le tracé. Celui-ci est bien connu à l’ouest où la muraille traverse l’ancien enclos de la Seds. Au nord, celle-ci doit sans doute être restituée en rive sud de l’avenue Henri-Pontier. A l’angle nord-est de l’actuel parking Pasteur, elle s’infléchissait vers le sud empruntant le tracé de la rue Pierre-et-Marie-Curie. Un fragment de sa maçonnerie a été observé en fondation de la façade du palais de l’archevêché. Elle aboutissait à une porte monumentale, la porte dite d’Italie, par laquelle la voie Aurélienne pénétrait dans la ville. Au sud, son tracé est inconnu, mais on le restitue traditionnellement au niveau de la rue Espariat ; à l’ouest, des fouilles ont révélé un segment de la courtine et une tour circulaire en rive nord de la rue Irma-Moreau. Au moins deux portes sont connues : celle d’Italie et celle d’Arles, qui se trouvait en partie inférieure de l’actuel cours des Minimes. D’autres doivent être restituées au passages de voies : la route de Marseille, au sud, celles des Alpes, au nord et à l’est.
Partout où elle a été observée, la fortification est construite en petit appareil calcaire.

Bien que la ville romaine soit aujourd’hui invisible au passant, sa structure reste particulièrement présente à travers la voirie, nombre de rues étant les héritières de lisses extérieures (avenue Henri-Pontier, rues Irma-Moreau, de l’Aigle d’Or, des Boeufs, Espariat, Pierre-et-Marie Curie), ou de rues (Célony, Gaston de Saporta, Jacques de La Roque, du Bon-Pasteur, cours des Minimes, avenue de la Molle…).
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Nom affiché
La fortification